1. |
Je cours après avant
13:27
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L'avenir me rejoint,
Il est près, il est loin,
Je crois bien qu'il me tient.
Et simultanément,
Je cours après avant,
Je ne veux pas oublier.
J’ai bien trop peur de passer à côté.
On est très obstinés,
Tournés vers le passé,
Toujours à comparer.
Plutôt en noir et blanc,
Plus là-bas que maintenant,
Moi je préfère avant.
Je n’veux pas regarder du bon côté.
Mais, qu'est-ce qu'on cherche là ?
Qu'a-t-on perdu là-bas
Qui ne soit encore là ?
Qui pourrait nous aider
Pourrait nous amener
Enfin à nous trouver ?
Le temps révèle ce qu'on veut y trouver.
Si l'on considère que le présent est imparfait, conditionné, le passé est tout ce à quoi l'on peut se raccrocher, le temps fuit se disperse dans l'oubli. Nous n'avons qu'une idée : notre présent c'est le passé, simplement il faut composer.
Ma curiosité est un musée,
Mon intuition une scie usée,
Je dis des lieux communs mais je les choisis bien.
Ma curiosité est un musée,
Mon frisson une éternité,
Je dis des lieux communs mais je les choisis bien.
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2. |
Les rapides bleus
05:40
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Les voyageurs jettent leurs yeux aux arbres pressés,
Aux herbes floues ou bien à la vue précipitée.
Ils abandonnent leurs corps au roulis des idées.
On traîne des yeux brillants comme des tout petits,
Ou bien des billes ahuries qui roulent à répétition,
Qui tournent en rond, vont au loin et bondissent tout au fond.
Dans, dans l'autocar pour la maison,
C'est, c'est moi le roi de l'évasion.
Dans, dans l'autocar pour la maison,
C'est, c'est moi le roi de l'évasion.
Dans, dans l'autocar pour la maison,
C'est, c'est moi le roi de l'évasion.
Dans les rapides bleus, je perds mes yeux.
Dans les rapides bleus, je perds mes yeux.
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3. |
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Je ne parle pas, je ne parle pas,
Je fais des bruits.
Je n'envie à personne les belles paroles et les grands mots.
Je les lis, mais bien vite je détourne les yeux.
Au bistro on m'apprécie pour ma philosophie,
D'une inflexion, je chante parfois oui et parfois non.
Je couine, je pépie, je me moque parfois en secret
Des beaux discours qui tournent en rond,
Qui vont dehors et rentrent à la maison.
Si un jour me venait un fils,
Je prierais pour qu'il soit muet,
Qu'il ne parle pas qu'il ne parle pas ...
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4. |
Upie
09:20
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Grand Veymont France
Grand Veymont: Josselin Varengo et Béatrice Morel Journel.
Au départ il y a de longues improvisations avec pour seules
contraintes le nombre de mains disponibles et une installation d'orgues et de synthétiseurs.
Les compositions de Grand Veymont étalent, goupillent et superposent des mélodies exotico-médiévales sur lit de rythmiques krautrock, valse ou tango...
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